Tauern en Autriche

fin janvier 2014

une vraie hivernale!

Cette année, grâce à Joëlle et Jean Louis, c'est la bonne, nous sommes qualifiés, c'est à dire, acceptés, quoi!

Mardi 14h, départ de Poitiers. Jojo du Bol d'Air est de la partie, passager ou second pilote, c'est selon.

Mardi soir nous dormons chez les Kamigaz, Deleu et La Bill nous offrent le gîte et le couvert, merci à eux.

Mercredi matin nous prenons la route dans le brouillard, en compagnie de Francis.

Nous avons rancard à 11h à Zurich avec Didier des Décibels qui emmène John des Cîmes en passager et Mimi de Savoie, reconnaissable facilement, il a toujours une bière à la main.

Pique-nique dans le Tyrol, ne vous trompez pas. Dans la bouteille de Coca, c'est pas du Coca! Le paysage est sublime, ça commence bien!

 

Nous reprenons la route.Jusqu'au lendemain, rien de spécial. Ah si, regardez bien la note du resto, 38 bières à 6, oui, bof, c'est pas terrible! Oui mais, c'était des 1/2 litre, ça commence à faire pas mal pour passer une bonne nuit. On mettra ça sur le compte des retrouvailles et de l'émotion.

Jeudi matin nous trouvons les premières neiges du côté de St Anton. Un joli petit coin que j'avais découvert en 1980, en me rendant aux Elefs qui, à l'époque, étaient en Autriche du côté de Salzbourg.

Ensuite le col de Gerlosplatte. Le coin est magnifique, village typique.

Puis le parc de Grossglockner dont le point culminant est à 3798m, point le plus haut de l'Autriche entre le Tyrol et la Carinthie.

Pause casse-croûte, on dirait que Mimi a flairé la bière.

Le soleil se couche, que la montagne est belle! C'est décidé, ce soir nous ferons plus calme que la veille.

Après une bonne nuit, ho surprise, il a neigé, trois, quatre flocons!

A l'approche du lieu de la concentre, nous faisons les provisions. c'est qu'on sait pas combien temps ça dure l'hiver ici!!!

Les sides sont chargés.

Ha c'coup là, il faut équiper les motos! ça va monter. Tiens, y'a la Fourme et Joëlle qui arrivent.

C'est bizarre, les allemands et les autrichiens n'ont pas les mêmes attelages que nous autres, les français. Beaucoup plus légers, les leurs!

Ce beau petit panneau nous indique que nous allons emprunter une route forestière et que le rassemblement est tout là-haut.

Allez, lâchez les fauves. En avant, c'est partit, enfin pour les autres! Parce que pour moi mon système ripe systématiquement vers l'intérieur du side.

Le temps de refixer X fois ma sangle, j'en ai vu passer du monde. Mais ceux-là avec leur luge sont plus rapides, forcément en descente, ça va beaucoup mieux!

Ca monte de plus en plus!

Bon ben ce coup là, ça veut plus  et je ne suis pas le seul. Tiens, y'a le Kevin et ses potes qui passent. Il en chie, mais pour eux ça monte quand même.

C'est au tour de Nico de pointer le bout de son nez. Il est rouge comme une tomate, mais non, pas son nez, lui!

Là, ça bloque vraiment. Seuls Jean-Louis et Xavier viennent à mon secours. Les deux roues motrices, ça a du bon!

Le pourcentage de la côte est vraiment trop élevé, ça bloque à nouveau. Et, c'est tiré par un Ski-doo que je rallie le point de rassemblement après plus de trois heures de galère.

Y'a toutes sortes d'engins et certains montent bien mieux que d'autres.

Sur place la vie est belle, une hivernale, quoi!

Ceux qui arrivent après moi on bien pris la neige durant la montée.

Sur notre campement de base la vie s'organise. John nous prépare une bonne fondue savoyarde.

Regardez-moi ces sourires, ils sont pas heureux mes gaillards?

Allez, un p'tit tour au chaud à l'intérieur de l'auberge, la bière tempérée commence à nous manquer.

Samedi matin l'homme témoin a déjà perdu de sa hauteur.

Faut dire qu'il est pas mal tombé durant notre sommeil.

Pour un peu je ne retrouve pas mon side-car.

Une moto française, vous êtes pas connaisseur ou bien? C'est une BFG, facile, y'a plus que ça qui roule!

Ca en a mis une bonne couche quand même!

Parfois ça tombe si fort qu'on croit qu'il va faire nuit.

Ha ben merde, où est passé ma bière?

Y'a des glaçons, manque plus que le Ricard!

Dès que ça tombe moins fort on a l'impression qu'il fait beau.

Les pistes de ski arrivent au milieu des toiles. J'vous dit pas la gueule des skieurs. Eux qui sont montés par des télésièges, ils se demandent comment nous sommes arrivés jusqu'ici à 1504m d'altitude, sans route.

Certains motards ont des skis aussi.

On voit de tout, ici! Même un 1300 Kawa équipé d'un bain marie, très pratique pour réchauffer le vin chaud.

Si ça continu comme ça, dans 3 ou 4 heures on ne verra plus mon side.

Les autres non plus, d'ailleurs.

Pour le camping, même pas froid! Faut dire que pour certains c'est le grand confort.

C'est que ça tombe de plus en plus, on est même obligé de faire le ménage dans les bières pour ne pas les perdre.

Les dios préparés par Didier, quel régal! J'en avais jamais mangé des aussi bons.

Heureux qu'on vous dit!

Tous les français sont à peu près réunis, on va pouvoir faire la photo de famille. Trois femmes quand même cette année.

La nuit est là, le parasol c'est pas que pour le soleil, pour la neige, c'est bien aussi!

C'est notre dernière soirée, les tentes sont pliées, ce soir on dort au chaud, demain on part de bonne heure.

La fondue de Xavier restera à l'état primitif.

Un p'tit tour dehors avant d'aller au lit. Eh ben, demain ça va être mignon.

On pourrait croire à la guerre des tranchées, mais non, tout est calme et silencieux, voir apocalyptique!

Pas facile de démarrer les machines, alors mécaniquer, j'vous dit pas!

Les Chiens de Talus et le Flirotin s'activent.

Ils sont les premiers à partir. Dans la vie si tu veux réussir il faut faire ton chemin, vas-y, laisse ta trace!

Jean Louis et Joëlle sont déjà partis, c'est au tour de Xavier de lever l'ancre.

Nous aussi on s'arrache. C'est Nico qui ouvre la marche, en cas de chute on pourra l'aider à relever sa moto.

Mais où est la route? Enfin, je veux dire la piste!

Ca descend tranquille, tranquille!

Allez Nico lâche les freins, ça bouchonne derrière, même les skieurs klaxonnent!

Enfin, j'arrive en bas. Eh oui, les photos ça se fait pas tout seul!

Les ritals en scoot chargés comme des baudets du Poitou filent direct aux Elefs de Sola à la frontière Tchèque.

Nous voilà réunis au pied de la descente. Y'a un attelage Guzzi EML, piloté par Sylvie qui a fait la route seule en venant et qui se joint à nous pour le retour.

Ces trois motos sont restées sur le parking pour le week-end. Trois français de l'ouest de la France qui ont préféré ne pas risquer la casse en voulant monter à tout prix.

Tiens, une voiture, elles sont rares dans le coin.

Prudence, prudence, les routes ne sont pas fines!

Attention Nico, ça glisse pour les autos, alors pour toi, j't'en parle même pas!

Sylvie enlève ses chaînes maison, faites par elle même, vous voyez bien les petits sandows roses. En tous cas, félicitations madame Sylvie!

On est déjà dimanche soir et nous dormons à Landeck, un hôtel où les motards sont très très bien accueillis.

1er hôtel où il y a quelque chose qui rappelle la moto.

Lundi matin, nous tous rentrés maison ce soir. La neige continue à nous suivre. Ca en a remis une couche, même sur l'autoroute. C'est pas de la Bâle, direction Zurich!

A Zurich on se quitte après un p'tit pique-nique hivernal, sous la grêle.

Heu, Sylvie, c'est pas pour toi, ne te sens pas concerné. Regardez-moi cette bande de couilles molles. Ca monte le chemin forestier qui mène au Tauern et dès que ça tombe 3, 4 grêlons ça abandonne le side-car et ça fait du stop.

Pique-nique en hiver, pas besoin de frigidaire pour la bière.

Super hivernale, excellent cru, excellente équipe, que du bonheur! Merci à Joëlle et Jean-Louis de nous avoir obtenu notre sésame.

Photos: Jojo, Mimi, John, Didier, Deleu et moi-même.

Textes Dom