Dès le vendredi matin nous sommes 15 au rendez-vous chez Jean Mi à la sortie de Poitiers. Dès le départ problème de plateau sur la mob de Romain. La flotte qui tombe depuis plusieurs heures à l'air de vouloir s'arrêter. En avant toute, direction Millevaches.

Nous avons parcouru 25km et la mob de Pierrot déconne de plus en plus. Démontage du gicleur plusieurs fois, mais, il semblerait que ce soit carrément le carbu qui fait des siennes. Nous abandonnons l'ami Pierrot sur le bord de la route, il n'a plus qu'à attendre son assistance pour le rapatriement.

A 11h nous n'avons parcouru que 54km, regroupement au bar du Commerce à Montmorillon. Jakot a réparé le plateau de Romain.

Sophie au premier plan en 125 Honda et la mob de Jean Paul, une GT92 La mob de Rom1, une 41V

Ma bleue, une Motoconfort AV88 Le side d'Eric, un Précision attelé à une Royal Enfield

Nous mangeons au routier la Terrasse d'Annie, un endroit que nous vous recommandons.

12€60 le menu: buffet froid et buffet chaud à volonté, viande + légumes, fromage et dessert, vin et café compris. Le top pour attaquer le plateau des Millevaches.

Nous reprenons la route vers 15h après avoir réparé une crevaison sur une des roues de ma remorque. Vers St Léonard de Noblat nous assistons au coucher de soleil, avant de replonger sur Eymoutiers.

Une fois le groupe reformé, nous tirons jusqu'à Bugeat. Il neigeote et la route est de plus en plus blanche. La nuit est tombée, moi qui avait prévu d'être sur zone vers 16h30, c'est râpé!

Ca caille, on s'arrête au bar. On rentre au chaud. Le patron nous lâche:" Vous allez là haut?" Quand on lui dit avec le sourire que oui, il nous répond:" Et bien, il faut pas s'aimer pour aller dormir sous une tente avec le temps qu'il fait!" Jojo qui voit au dessus du bar des ballons de rugby lui répond:" Parce que vous croyez que pour jouer au rugby, il faut s'aimer?" Voilà, les amours sont déclarés et le climat peut se réchauffer.

Dans le bourg y'a des motards qui errent. Ils nous disent qu'il n'est plus possible d'aller plus loin, ni par la petite route, ni par la grande départementale. Après une brève délibération nous optons pour la petite route, nous pensons que la neige sera moins tassée. Effectivement, c'est bien gelé. Nous, les mobs, nous roulons à bonne allure, nous en oublions les filles en moto solo. Kiki vient de chuter avec son 600Fazer. Eric avec son side nous rattrape et stop tout le monde. Il fait demi tour et dégonfle les pneus au maximum du possible et les filles nous rejoignent.

Un 1300 Hayabusa attelé fait demi tour, impossible qu'il dit le gars. En 1300 oui, mais, en mob, pas de problème!!! Y'a pas grand mode qui roule à c't'heure là, on peut tailler la causette en plein milieu de la route

La 125 Yam de Bruno, enfin celle de sa femme Sophie arrive, pas à l'aise avec ses pneus slics

Pendant ce temps là, nos adhérents Clermontois en compagnie d'une bande de joyeux lurons vivent leurs derniers moments de tranquillité avant le débarquement de l'équipée sauvage.

Nous, dans la nuit, un peu plus, un peu moins, monter les toiles c'est pas un problème. Alors, on s'arrête à l'auberge du mont Chauvet. On tombe sur un des organisateurs des Millevaches de la première heure. On boit des canons et des canons et on dit au patron du bar qu'à la belle époque on rentrait les motos dans les bars. Et là, on va faire pareil. "Pas de problème" qu'il dit. Elle est pas belle la mob vache de Jakot?

Après une petite embuscade de presque 3 heures, c'est repartit pour le dernier run de quelques km seulement. Nous sommes bien accueillis par la fine équipe qui nous a gardé un peu de vin chaud. Ca fait chaud à l'estomac, pour ne pas dire, ça brûle!!!

Quelques Bol d'Air s'empressent d'aller saluer des amis bretons en copropriétés avec des périgourdins.

Sur le campement nous accueillons un poitevin frigorifié venu nous saluer, faut dire que le blizzard souffle et ce qui tombe n'est pas chaud.

Il se fait tard, plus de 3h du mat' et demain est un autre jour, alors, au lit. Mais c'est que mine de rien ça a tombé.

Ma vache est bien contente, elle dort à l'abri

Au p'tit matin, dur dur de s'arracher du duvet pour aller pointer à la salle et accueillir le reste des Bol d'Air.

Levé trop tard, je rate mes amis du Berry venus spécialement sur le deal du réveillon du jour de l'an 2012. ( leurs photos du vendredi)

Ils sont arrivés dans les premiers vendredi après midi et repartis tôt samedi matin. Leur chapiteau de fortune s'est effondré sous le poids de la neige et les bourrasques de vent. Certains d'entre eux n'ont pas fermé l'oeil de la nuit. Alors les p'tits loups, on ne sait pas doser le somnifère liquide?

Arrivés à la salle des fêtes, séance photo et retrouvailles avec un paquet de potes.

Un p'tit tour par le supermarché, ravitaillement des montures et des pilotes. Le retour à la concentre en mob, on se rend bien compte que ça monte pour aller à Millevaches!

On a un peu traîné à la salle, du coup les deux cuissots de sanglier qu'avait ramené Didier et Viviane ont été plumé. Il ne reste que les os, vous avez eu peur que la viande tourne ou bien? La broche étant libre, j'enquille le jambon de 12kg et le ficelle au fil de fer avec l'aide de Stéphane, à qui je délègue la cuisson. Après ça, on dit que je ne fais pas confiance aux gens.

Tiens, y'a Mireille qui se pointe habillée en peau de bête comme d'ab'. Elle veut faire un tour de mobylette vache, faut dire que ça complète le tableau!

Allez Sophie, lâche moi cet embrayage et roule ma poule!!!

On monte les meules à la buvette histoire de créer une mini expo de 49,9. Mais les jeunes qui roulent en mob sont déjà vieux dans leur tête et presque personne ne veut bouger. Une moto, je comprends, mais un brêlons, c'est un poids plume. Enfin, merci à ceux qui nous ont payé des bières, elles étaient bien fraîches!

Ha, un groupe de joyeux lurons qui osent l'humour! Au fait, j'espère que vous savez que le plateau des Millevaches doit son nom à la multitude de sources et de ruisseaux qui coulent sur le dit plateau. Enfin, nous les motards, on préfère tourner ça en vache, c'est plus facile que de se trimballer avec des seaux d'eau.

Malgré les conditions météo pas faciles dans certaines régions, on peut dire qu'il y a quand même du beau monde cette année encore

La moto de Kéker fait partie du beau monde, elle a bien vécu, si elle pouvait parler celle là, les nuits de concentre ne serait pas assez longue.

Côté confort et côté bouffe au 1000V, y'en a qui ont du savoir vivre. On n'est pas là pour s'emmerder!

allez, on attaque le jambon. Il est tard et certains n'ont plus faim, dommage, il est succulent, il fond dans la bouche. C'est jean Paul qui se colle à la découpe. Si vous avez trouvé un bout d'os dedans, pas normal, il était désossé. Un bout de doigt, peut-être?

Il est tard, je vais me coucher, demain y'a des heures de selle

Dimanche, 6h, debout. Y'a la mob de Fifi qu'il faut dégeler, elle n'a pas tourné depuis vendredi soir (neige dans le volant magnétique). Les ruptures ne ruptent plus. Une heure de chauffage intensif et ça pète au quart de tour.

Déjà obligés de quitter tout ce petit monde qui vient de vivre un week-end pas comme les autres.

La grande pagaille! Au bouchonne!!!

Je me demande s'il ne faudrait pas interdire les motards le dimanche matin sur les routes de campagne.

C'est parti, ça roule. On descend sur le Poitou. Enfin, descendre, oui peut être, mais il y a quand même des côtes, en mob on les voit bien!

En route quelques problèmes techniques nous ont mis dans la nuit. Jean Paul, axe de roue de remorque coupée, Jakot, variateur HS, Romain, bougie HS, moi, ma remorque a fait 2 tonneaux, flèche d'attache coupée net. A 19h nous étions tout de même à Poitiers. C'est dingue ce que nous avons ramené comme bouffe! A croire qu'on n'a fait que picoler!

C'était les Millevaches moins une, les cornes de celle ci viennent du plateau, c'était une limousine!!!

On dit 1000 vaches et pas 6 poulets!!!

Avec la neige cette édition a acquit ses lettres de noblesse. Merci à tous les bénévoles qui ont oeuvré pour le bon déroulement de ce week-end fabuleux. Ce fut comme d'ab' un salon de la moto fraternel et convivial. J'ai une énorme pensée pour ceux qui n'ont pas pu rejoindre leur destination finale et bon rétablissement à ceux qui ont chuté.

Photos Sophie, Eva, Véro, Laurent, Bruno, Eric, Serge et Dom, plus quelques unes empruntées sur le net