Quarante ans après la première édition, une des plus belles hivernales de France est relancée par Bill et ses acolytes.

Etant un amoureux du plateau des Millevaches, il va de soi que j’en suis.

La veille j’ai fait monter un pneu trail, je pense qu'à défaut de la neige, le terrain sera très boueux.

Suite à une incompréhension totale avec mon beauf, je taille la route vers la Corrèze, alors qu’il m’attends chez lui avec ses bagages fin près (la honte sur moi). Je quitte Poitiers, sous un ciel nuageux.

Sur la route qui mène à Meymac je m’arrête contempler le lac de Viam, qui se trouve sur la droite en contre-bas, avant Bugeat

J’emprunte la route des Hêtres qui est magnifique, mais que peu de monde connaît (juste avant le point culminant des routes de Corrèze).

Je me rend à la salle des fêtes pour régulariser mon inscription.

Et là dehors, je sais tout de suite que je ne vais pas regretter ma venue, rien que les quelques motos qui sont sur le parking me comblent de bonheur. Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu autant de machines hétéroclites au même endroit.

Je me poste à l’entrée du terrain en attendant les Noland qui roulent à deux ( Alain et David)

Nous sommes attendus, les Passe Montagne et les Flirotain nous ont gardés un peu de place à leurs côtés.

Les Gitounes sont montés, nous partons faire un petit tour de terrain, histoire de voir le matos et de saluer quelques potes. La progression est difficile tellement je connais de monde.

On tombe chez le chti qui a émigré à trois kilomètres d’ici. Mais, c’est qu’il a gardé sa boisson régionale, blanc/picon avec un zeste de citron. C’est tellement bon que ça va nous mettre dans la nuit.

Quand on repart de ce campement on y voit beaucoup moins bien.

La moto sapin de Noël, non non ce n’est pas une Goldwing, mais simplement un GSXR version sapin de Noël

Il y a de beaux feux sur le campement

Direction la buvette pour un « grand moment de convivialité » comme dirai mon pote David. Mais c’est qu’y a du monde !

Une horde sauvage de motard auvergnats

Quelques-uns ont eu la bonne idée, d’emmener leurs spécialités au comptoir afin de les partager, la Horde : le tripous, les Gazogènes : le saucisson, Mimi : le reblochon, moi : les fromages de chèvre du Poitou et plein d’autres bonnes choses, etc. etc.…

C’est un des meilleurs moments de la soirée, il y a une ambiance excellente.

Il est tombé suffisamment de grésil pour faire un mini bonhomme de neige et la bière est de plus en plus fraîche, il fait déjà –6°C

Il se fait tard, mais Mimi décide quand même de faire la fondue savoyarde, malgré la fatigue de la route.

Allez encore quelques photos et au lit, enfin façon de parler !

David se couche en même temps que moi. Il a dit: comme c’est une concentre à l’ancienne, je dors à l’ancienne, c'est-à-dire à la belle étoile. Il va pouvoir les contempler, le ciel est dégagé. Moi je rentre dans ma résidence Quechua secondaire

                                                                                     Quelques couleurs chopées au court du week-end.

Le dimanche matin je refais un petit tour, y’a vraiment des trucs exceptionnels, on dirait des minis Eleph.

Des engins tous plus magnifiques les uns que les autres

Un régal pour les yeux ce rassemblement.

Voyez cette 250 Jawa attelée, en plus elle tracte une remorque. En France il y en a très peu, ça doit se compter sur les doigts d’une seule main.

Ce couple charentais n’est plus très jeune et pourtant ils ont campés sur le terrain, chapeau bas Messieurs dames !

Et cette Vélocette, moi ici je m’attendais à voir de belles machines, mais pas des pièces de collection, franchement quel bonheur!

Des motos des années 80, il y en a à la pelle

Tiens des 650 W Kawa comme la mienne, j’en ai jamais vu autant à une concentre !

Les potes reprennent la route, mais moi j’ai du mal à quitter les lieux devant un tel spectacle

Ce n’est qu’un au revoir Millevaches, j’ai tout aimé, l’accueil, le site, le climat, les motards et leurs machines, le tripou, la bière, le blanc/picon, etc, etc,…que du vrai bonheur.

Merci Bill d’avoir osé, merci à tous ceux qui t’ont suivis sur ce coup là, et un grand merci à tout ceux qui ont bossés, avant, pendant et après la manif.

En écrivant ce résumé j’en ai encore la chair de poule !

Petit conseil : quand vous montez à Millevaches, si vous venez de Limoges, à la sortie de Bugeat, prenez à gauche par Ste Merd les Oussines, ça c’est de la route à faire en solo ou en side. Si vous me rencontrez là-bas l’année prochaine, vous m’en direz des nouvelles.

Photos, texte, DOM