Les Culs Sans Joie

 17 et 18 janvier 2009

 

C’est la première de l’année où l’on revoie la plupart de ceux qui roulent en hiver. Je décide donc d’aller faire un tour là bas, ça fait un bail que je ne suis pas monté dans le coin. Cathia qui avait envie de rouler un peu se joint à moi. Dès le vendredi soir étape en Creuse chez mes beaux-parents. Après une bonne nuit, je laisse ma femme, Anny, entre de bonnes mains, elle n’était pas inspirée par cette sortie.     

Ce matin il ne fait pas vraiment chaud. Les étangs, les lacs et les rivières sont gelés, il est vrai que le début janvier a été particulièrement très froid, Nous sortons tout juste de 15 jours de gel intense.

Nous avons fait un détour uniquement pour traverser la forêt de Tronçais que je trouve hyper belle.

Elle est pas belle la vie de motard, pique-nique au mois de janvier au bord d’un lac gelé, et en sweat s’il vous plaît, devant les anciennes forges du 13ème siècle, qui à l’époque exploitaient des petites gens, exactement comme aujourd’hui dans les grandes entreprises.

Comme je vous le disais plus haut ça a gelé dur, regardez l’épaisseur de glace sur le canal du Nivernais ! Quel con, j’ai oublié le Pastis !    

Comme je ne suis pas à un détour près, nous passerons par le Morvan juste pour aller faire un tour au Vézelay. Le coin est magnifique, en plus des routes pour motards, les monuments sont sublimes, notamment l'église de St Père.

Non ce n’est pas un éclair, mais bel et bien le coucher de soleil au-dessus de Tonnerre. Nous sommes proche du lieu de la concentre.

Arrivés sur place, nous retrouvons plein de monde que nous avons l’habitude de croiser dans les grandes hivernales.

    

Ici tout est prévu, quelques lits sont installés dehors pour les amoureux de nuits étoilées par moins 10° avec du givre sur les pieds au petit matin.

Kiki, le maître des lieux attend le motard au bar

pendant que madame Kiki et son grand fils, gros Kiki et son jeune fils, petit Kiki, sont aux fourneaux à nous mijoter de quoi nous rassasier.

C’est une hivernale grand luxe, il caille, mais le confort minimum est prévu, un super feu avec des fauteuils et canapés tout autour. Vu le vent qui souffle, à vous de choisir la bonne place !

 

Pour mon cas il se fait tard. La Kro en canette ne passe plus très bien, je vais me coucher en laissant Cathia, seule, représenter le club. Elle est forte la gamine ou inconsciente, je ne sais pas. Parce que partir à une hivernale, au mois de janvier, à 450 bornes, en détestant rouler sur la neige et même la pluie, en sachant qu’elle doit impérativement être au boulot le lundi matin, je ne connais pas beaucoup de nanas capablent de tenter l’aventure !!!

Au matin, après une courte nuit bien mouvementée, vent fort et forte pluie, je fais mon tour de terrain.

D’habitude dans ce champ il y a des vaches,

mais aujourd’hui il y a des bœufs !

Pour sortir les motos du terrain détrempé par le dégel et la pluie, l’entraide va jouer à plein, les coups de mains se régleront à la buvette !

Il est pas loin de midi, l’eau tombe à pic, mais on s’en fout, l’ami Ricard est là. Quel con, en route j’aurai pu mettre des plaques de glace dans mes sacoches !!!

La remise des lots se fait avant le repas. Nous sommes récompensés par une belle coupe pour le Club, comme beaucoup d’autres et Cathia en tant que femme pilote par un magnifique trophée. Elle est pas peu fière, la gamine. Moi, je vous dis que c’est pas volé, car c’est bien d’être venu, mais après il faut rentrer et là il faut du courage et de la volonté pour ne pas faire de conneries sur la route et surtout ne pas s’endormir après une nuit de bringue. Enfin, tous ceux qui roulent savent de quoi je parle réellement.

Trois générations à la même concentre, le père, le fils et le petit fils. Moi, je dis bravo, félicitations et chapeau bas !

Quelques couleurs des forces en présence

 

 

 

 

La pluie a cessé de tomber, nous chargeons les motos, il nous faut caser les trophées et rentrer sur Poitiers.

Arrivés chez nous vers 20h30 après ce petit week-end avec même pas 1000 bornes au compteur. Le prochain coup, je tirerai un peu moins mes trajectoires au cordeau pour arranger ça.

Mon chien Raplapla est content, il a remué les oreilles tout au long de la route et m’a remercié de ne pas avoir roulé trop vite, c'est mon limiteur de vitesse, quand je vois sa langue qui lui sort par le trou de cul, ça me fait ralentir, je me dis que ça pourrait m’arriver également !!!

En parlant de cul, l’histoire ne dit pas si c’est celui de Kiki qui a servit de modèle à la réalisation du logo des Culs Sans Joie.

 

Merci à vous et au plaisir de vous revoir !!!

Dom pour le MC Bol d’Air