7ème concentre des Ventres Jaunes dans l’Ain

les 12 et 13 avril 2008  

 

Cette concentre me tentais bien, d’abord Macon, ça me parle et puis les Ventres Jaunes on les voit un peu partout, ils ont l’air sympas. 8 jours avant, les négociations commencent auprès de ma moitié. Ces derniers temps j’ai pas mal roulé, alors c’est non, le temps est à l’économie. Plus les jours passent et plus j’apprends que des potes y seront. J’insiste et le mercredi c’est oui. Un pote (David pour ne pas le nommer) m’a dit que c’est toujours comme ça quand on a une femme compréhensive et qu’on est raisonnable, ça fini toujours par s’arranger. Le problème ç’est que j’ai du mal à être raisonnable devant l’appel de la route.

Petit tour d’horizon pour savoir qui peut venir avec moi, Pierrot c’est oui, Cathia c’est pourquoi pas et Nadège, ma frangine, c’est non.

Vendredi après le boulot, le rencard est fixé à Poitiers chez Nadège, pour lui foutre les boules. Finalement, elle cèdera à l’envie de rouler avec nous. Quand j’arrive chez elle sa moto est chargée, Cathia est déjà là, normal, je ne suis pas à l’heure. Il manque Pierrot qui a un mal de dos terrible (il se dope et nous rejoindra demain à la Souterraine).

Quelques photos de vieilles pierres prisent sur notre itinéraire, une pause cigarette pour Cathia devant le château de Bourg Archambault, puis une autre devant la tour de Bridiers, village de notre étape pour cette nuit.

Après un bon repas et une bonne nuit, Pierrot nous rejoint à la Souterraine.

Au moment du départ je leur propose une petite variante, au lieu de faire Montluçon/Moulins, si on passait par le relais motard Route 99 à St Rémi de Blot, tous aiment bien rouler, alors c’est OK. Arrivés là bas, porte close, nous espérions manger un petit quelque chose.

Finalement ce sera un pique-nique, coût de revient, 250 par personne (pas de bière, pas de pinard, on roule).

Nous coupons à travers pour rattraper Macon en passant par St Pourçain (très bon blanc et rosé), puis Paray le Monial et tout droit. Nous approchons du lieu de la concentre et nous rencontrons les premières têtes connues de la journée à Pont de Vaux, joli port de pêche.

Attablés à la terrasse il y a le MCP Noland, le MCP St Yorre et le MC Les Cîmes, non, non, ils n’ont pas pris le menu à 10 euros, ils ont pris le RTL (repas tout liquide). Nous les saluons et buvons notre première bière de la journée

Nous arrivons à la concentre, déjà pas mal de monde d’arrivés, plantage de toile, inscription.

Je propose de faire un tour de terrain pour voir le matos, nous n’irons pas loin nous sommes arrêtés par Régis des Mouches à Bières et Grand Vincent, le président des présidents vendéen qui nous invitent à goûter un produit maison. Pour mon cas ça me rappelle des souvenirs, alors méfiance ! Mais c’est tellement bon que j’en reprendrai plusieurs fois (j’avais pourtant juré que chaque fois que je verrai Vince sur une concentre, je ferai un grand détour afin de préserver ma santé).

La nuit tombe, nous nous dirigeons vers la buvette afin de discuter de tout et de rien et boire quelques binouses avec des potes de connaissance ou pas, d’ailleurs.

23h30, on nous annonce au micro que la bouffe ne va pas tarder à fermer. Nous allons vers les cuisines et là surprise, un arrivant de dernière minute, mon pote Mimi, le savoyard, pas revu depuis les Elefs. Et là, pas question de prendre le repas sans partager quelques bières supplémentaires. Le service cuisine va devoir patienter encore un peu.

Il commence à se faire tard, 3h du mat’, Mimi a disparu, fatigué de sa journée de pêche, peut-être ?

Quelques photos des couleurs présentes avant d’aller me coucher, en laissant Cathia représenter le Bol d’Air, toute seule comme une grande.

Le lendemain, 10h, départ pour une balade dans les vignobles mâconnais.

De retour sur le camp, on plie, on mange, on dit au revoir et à la prochaine, pour certains ce sera chez nous les 7 et 8 juin, à notre concentre.

Le retour se passera bien, hormis un roulement de roue qui a rendu l’âme sur le 800VN de ma frangine, quel barouf, on aurait cru qu’il y avait là dedans un nid de souris écrasé par un rouleau compresseur.

Encore un petit week-end qui se termine avec 1000 bornes de plus au compteur.

Dom GUENOT pour le MC Bol d’Air